OAuth, suite…

À la suite de mon billet sur ma réticence à accepter les conditions relatives à la vie privée de mon compte courriel Yahoo, j’ai entrepris quelques démarches. J’ai tout d’abord fait appel à mon réseau afin de connaître les options fiables qui respectent la confidentialité des données (open source ou autre) sur le marché. Pour ce qui est gratuit, un ami ingénieur en informatique m’a indiqué que les produits open source sont absents pour ce genre de plateforme car cela prend beaucoup de ressources pour se protéger des pourriels et autres arnaques. Il m’a suggéré un produit payant, qui à première vue me semble très intéressant, si jamais je suis prête à faire le saut vers le payant. Finalement, il m’a confié utiliser Gmail pour son efficacité en matière de sécurité.

Possédant moi-même un compte Gmail, j’ai donc songé à en faire mon compte principal, jusqu’à ce que je tombe sur cet article de Max Chafkin intitulé Life After Gmail: Why I Opted for a Private Email Server. Comme le titre le laisse présager, le son de cloche concernant la protection des renseignements privés est sensiblement le même qu’avec Yahoo. Si Google a depuis quelques années annoncé une politique plus axée vers la collecte de données seulement afin d’améliorer son service, il n’en reste pas moins que son moteur de recherche collige des informations afin de nous envoyer des publicités ciblées. Or, cette façon de faire je ne suis pas la seule à y trouver à redire, car il semble d’apès cet article de BDM média que 42,4% des internautes sont irrités par les publicités choisies selon nos historiques de recherches.

En conclusion, même si internet est théoriquement gratuit, je pense qu’il est utopique de s’attendre à un service courriel sans frais correspondant totalement à nos valeurs et standards de qualités. Je ne suis pas prête à investir en temps et argent pour installer un serveur dans la cave de ma maison, contrairement à Max Chafkin. Mais payer un service sans publicité et conserver la confidentialité de mes donnée ? Ça me semble finalement un moindre mal.

Leave a comment